Les gens de la maison

Au cœur de la brousse, notre douce demeure,
Havre de paix où le temps s’apaise et se meurt.
Les baobabs veillent, gardiens majestueux,
Tandis que palmiers et cocotiers s’élancent, gracieux.

Dans la cour ensoleillée, terre de lumière,
Bananes et mangues abondent, trésors éphémères.
Les enfants, appliqués, apprennent sans relâche,
Sous l’œil du soleil, guide et ami sans tâche.

Le puits, oasis douce, apaise nos désirs,
Sa fraîcheur cristalline calme nos soupirs.
Et le chien, fidèle, garde avec tendresse,
Chaque recoin, chaque ombre, sans peur ni faiblesse.

Mes voisins rieurs passent souvent chez moi,
Partageant des instants dans la chaleur et la foi.
Leurs yeux brillants d’amitié sincère et pure
Touchent mon cœur, ému de cette belle allure.

Puis vient le crépuscule aux teintes éclatantes,
Or et pourpre embrasent l’horizon, caressantes.
Le ciel se pare d'un arc-en-ciel flamboyant,
Tableau où la nature se fait or et diamant.

Ô Afrique envoûtante, aux charmes infinis,
Ta beauté sauvage me captive et m’envahit !
En vers qui résonnent comme les tambours battants,
Ce poème est ton hymne, ode à ton éclat vibrant.